Zebda és un grup format per set músics de Tolosa de Llenguadoc, alguns dels quals són àrabs. El nom del grup també és un mot àrab que vol dir mantega, i amaga un joc de paraules entre beurre (mantega en francès) i beur (àrab en el curiosíssim verlan). Les lletres de les cançons són en llengua francesa i les escriu Magyd Cherfi. "Le Petit Robert" és la darrera cançó que van incloure dins del tercer àlbum, Essence Ordinaire (1998), un dels seus discos més populars.
La cançó té una anècdota curiosa al darrere. Malgrat no ser la més coneguda del grup, és la preferida de Magyd Cherfi, per motius autobiogràfics. La lletra s'inspira en un fet real: la mare de Magyd, quan era adolescent, i per tal que aprovés el batxillerat, l'obligava a aprendre de memòria els mots del diccionari!
Zebda són en concert a la Sala Apolo de Barcelona a inicis de març, tot i que el dia balla, cosa lògica tractant-se d'un concert: el dia 7 segons la web del grup i el dia 6 segons la web de l'Apolo.
La cançó té una anècdota curiosa al darrere. Malgrat no ser la més coneguda del grup, és la preferida de Magyd Cherfi, per motius autobiogràfics. La lletra s'inspira en un fet real: la mare de Magyd, quan era adolescent, i per tal que aprovés el batxillerat, l'obligava a aprendre de memòria els mots del diccionari!
Zebda són en concert a la Sala Apolo de Barcelona a inicis de març, tot i que el dia balla, cosa lògica tractant-se d'un concert: el dia 7 segons la web del grup i el dia 6 segons la web de l'Apolo.
Petit, j'étais largué, on dit ici "à Lourdes"
Dans ce que l'on appelle une famille lourde
L'amour y était le contraire du doute
La tête collée contre le poêle à mazout
Rêveur et j'ose même dire dans le coton
A attendre qu'on me dessine un mouton.
Mouton je l'étais jusque dans la tonsure
Mais les Brushings font pas dans la littérature
La main de ma mère était là en cas de doute
Comme un parapluie qui te protège des gouttes
De pluie, et j'ose même dire du mauvais temps
On avait rien, on était content.
[Refrain]
Avant qu'on me dise dégage,
Et qu'on ne me parle plus au présent
Avant qu'on déchire mes pages
Et qu'on me dise: "place et au suivant"
Avant, avant.
Petit, j'étais gentil, j'étais même agréable
J'écrivais les deux coudes posés sur la table
J'ôtais de ma bouche les insanités
Comme un petit prince de l'humanité
Rêveur, je cédais ma place aux personnes âgées
Pour un sourire, une poignée de dragées.
J'enlevais ma casquette en entrant à l'école
Mais être poli, ça dispense pas des colles
Gentil, et tout à la fois dernier de la classe
Eveillé, comme pouvait l'être une limace
Je dormais, j'ose même le dire si profond
Et que s'écroule le plafond.
[Refrain]
Avant qu'on me dise dégage,
Et qu'on ne me parle plus au présent
Avant qu'on déchire mes pages
Et qu'on me dise: "place et au suivant"
Avant, avant.
Car j'attendais, petit prince des gloutons
Qu'on me porte à la bouche des paquets de bonbons
Y avait pas la monnaie mais c'était tout comme
Car le baiser remplaçait l'économe
Rêveur, et malgré les corvées de charbon
Ma récompense était un bisou à l'horizon
Mais dépassé le siècle où on te met au couvent
J'étais si nul, ma mêre a pris les devants
Et se pointait à l'école un chiffon dans la chevelure
La maîtresse disait "regardez ces ratures!"
Le coeur en miettes, elle faisait parler l'eau et le sel
Et s'en retournait à sa vaisselle...
[Refrain]
Avant qu'on me dise dégage,
Et qu'on ne me parle plus au présent
Avant qu'on déchire mes pages
Et qu'on me dise: "place et au suivant"
Avant, avant.
A 18 h, se pointait le maçon
Un seul regard et à l'heure des cuissons
Y disait "vous voulez qu'on nous coupe les bourses"
A ces mots une larme descend de la grande ourse
Et j'ai compris qu'il y avait qu'une façon
D'apprendre l'art de la multiplication.
Depuis j'ai plus voulu ressembler aux statues
Et j'ai laissé mes potes à la salle de muscu
Ma mère m'a jeté un bouquin sur la table
Un gros machin qui rentrait pas dans mon cartable
C'est tous ces mots qui ont allumé la lumière
Et spéciale dédicace au petit Robert.
[Refrain]
Avant qu'on me dise dégage,
Et qu'on ne me parle plus au présent
Avant qu'on déchire mes pages
Et qu'on me dise: "place et au suivant"
Avant, avant, avant.
Planyo a l'Arlet i l'Anna davant la tortura a que segurament es veuen sotmeses a cal Puigmalet, recitant cada dia un fragment del diccionari tot inspirant-se en el Coromimes (‘ara va per la a’, ‘ara va per la b’, ‘ara va per la c…’).
ResponEliminaEts un malpensat, Xavier! Fins que no vagin a primària res de memoritzar el DIEC2...
ResponEliminaMira, si han de memoritzar els diccionaris de l'IEC o els múltiples que va fer Coromines encara, però que els faci memoritzar el Gazopphylacium!
ResponEliminaDel Gazophylacium els costa una mica la part llatina, què hi farem!
ResponEliminaPerò diuen que el paper és ideal per a les guixades i fer-ne retalls. Deixa que ho provin, home!
ResponElimina¿Tu també deixes els teus gòtics perquè els gats s'esmolin les ungles, oi?
ResponEliminaEls meus gats (o millor dit, els gats que viuen a cas meva) tenen molt clara la funció dels llibres.
ResponEliminaAquest Carpanta em sembla que devia buscar alguna cua de sardina...
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